Article scientifique

Production de bioéthanol cellulosique à partir du Bombyx mori et de compost

Mon rôle

Étudiant

Techniques utilisées

Dissection, cultures bactériennes, spectrophotométrie, incubation, fermentation, centrifugation.

Organisation

Collège Bois-de-Boulogne dans le cadre du cours de microbiologie et intégration (101-BAC-05)

Année

2019

Le cours de microbiologie et intégration est un cours d’introduction à la recherche. Dans le cadre de ce cours, nous avons étudié des principes de base de microbiologie afin de nous préparer à notre projet de recherche.

Dans le cadre de ce projet, nous avons décidé de le faire sur la production de bioéthanol cellulosique à partir de bactéries retrouvées dans le Bombyx mori et le compost.

Pour y arriver, nous avons commencé par consulter la littérature afin de nous informer sur les différents paramètres qui affectent l’activité enzymatique cellulolytiques et de fermentation. Avec l’aide du professeur, un protocole a été rédigé et je me suis chargé de la répartition des tâches, de l’échéancier et des commandes de matériel pour chaque séance.

J’ai notamment été fier d’avoir réussi à optimiser la planification afin d’accomplir l’équivalent de 8 séances en 6 séances de travail tout en prenant compte des préparatifs requis pour certaines techniques (précultures bactériennes et incubations).

Suite à l’analyse de nos résultats, nous avons aussi eu l’occasion de présenter notre projet à l’ensemble de la classe.

Bombyx mori

Résumé

Nous avons décidé de tenter de résoudre une problématique à l’échelle globale, soit la réutilisation du papier. En effet, à force d’être recyclées, les fibres du papiers se raccourcissent diminuant ainsi leur durée de vie. Afin de donner une deuxième vie à ce dernier désormais non-réutilisable, nous avons fait appel à une matière retrouvée en abondance dans le papier, soit la cellulose.

Dans un premier temps, notre but est donc de dégrader la cellulose contenue dans le papier en glucose à l’aide de bactéries cellulolytiques et ensuite de le fermenter en alcool à partir de levure.

Pour ce faire, nous avons procédé à l’ensemencement de géloses à milieu cellulose avec des bactéries cellulolytiques provenant de l’intestin de la chenille Bombyx mori et du compost.

Par la suite, après leur incubation, nous avons quantifié la dégradation de la cellulose en glucose. Nous avons eu recours à la spectrométrie pour déterminer les concentrations de glucose dans les géloses en mesurant les absorbances.

Ensuite, après avoir fermenté le glucose produit, nous avons produit de l’éthanol à l’aide de la levure. Nous avons déterminé les absorbances afin de d’estimer les concentrations en éthanol.

En conclusion, la quantité d’éthanol produite était trop faible pour être considérée ce qui nous porte à penser que l’efficacité de la bactérie combinée avec celle de la levure était le facteur le plus limitant.

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